Féerie castré
Aujourd'hui je suis né pour la première fois , morte pour la énième fois
et j'ai la même étrange sensation qui frôle mon vide . Je n'ai fait que penser à toi cherchant un réconfort pour me reposer.Je n'ai souhaité qu'une chose , c’était plus fort que moi.
En passant par tes nuages,j'ai souhaité que tu me vois , que je te vois, qu'il y'ait une fraction illusionnée pour mon vide exhaustif ,stupide,frêle,qui me sauve de cette bêtise qui entrave ma vie.
Parce que , une fois, consolée par le détour de tes pupilles sombres..de ta maigre bouche , avec la ferveur du monde que je mettais dans mon plomb brisé,ce désir qui naissait comme si je découvrais l'amour ,la douceur du monde,la passion,la vie.
Et la,je pouvais sentir,ressentir,enfin.
Tu m'avais bercée , caressée par ta chair sur laquelle je pouvais me laisser aller ,mourir de la vie et revivre de ma fin,illusionner et ..oui ..où suis-je..parce que ,tu étais là. et je rêvais.
Je te rêvais.
Tu étais au loin,assis ,la lumière émanait et tu me regardais.
C’était fou,de la folie ,de la pure came au délire frustrant ,frustré.
Guettant ma peine immense ,une proie effréné , quelque chose que tu aurais laissé,un regard qui t'aurais échappé.
Pour me consoler,encore.
Mais non.
C’était fini
non,c’était autre chose.
ce jour là,
c’était une féerie castré.